La présence de dessins, d'inscriptions gravées et de vestiges archéologiques témoigne de 120 siècles d'occupation humaine. Plus de 25 000 pétroglyphes et de 20 000 inscriptions permettent de retracer les débuts de l'écriture alphabétique et l'évolution de la pensée de l'homme, de ses activités pastorales, agricoles et urbaines dans la région.
Le Wadi Rum abrite une faune et une flore rare et endémique. De petites populations de bouquetins de Nubie, de loups gris, de renards de Blanford, de renards roux y résident ainsi que le rare chat des sables. Les petits mammifères, les insectes et les reptiles sont plus communs. De nombreux oiseaux de proie sont présents durant les périodes de migration. L'oryx d'Arabie, une antilope du désert, fait l'objet d'un programme de réintroduction depuis 2002. D'anciennes peintures rupestres attestent de sa présence par le passé dans le Wadi Rum. Sa chasse excessive a conduit à sa disparition à l'état sauvage en 1972. Il y a aussi des espèces rares de petites plantes et d'herbes. Les anémones rouges, fleur nationale de Jordanie, y poussent en abondance au bord des routes ainsi que des plantes utilisées depuis des siècles par les populations nomades pour leurs propriétés médicinales.
La région est l'une des plus importantes destinations touristiques en Jordanie. Elle attire un nombre croissant de touristes, en particulier des grimpeurs et des trekkeurs, mais aussi des amateurs de randonnée équestre, à dos de dromadaire ou en véhicule tout-terrain.
Cet afflux de touristes dans cette région isolée a augmenté sensiblement les revenus de la population bédouine locale qui a pu ainsi diversifier ses activités traditionnelles en développant des entreprises liées au tourisme.
Quelques sites touristiques du Wadi Rum :